Chauffe-eau solaire gaz

L’essentiel

Un chauffe-eau solaire, rappelons-le, reste un dispositif de chauffage d’appoint. Cela signifie qu’iI faut recourir à une autre source d’énergie. Par exemple le gaz, classique et très répandu, sous forme d’une chaudière classique ou à condensation. Comment ce dispositif s’installe-t-il, et pour quels avantages ? Réponses dans cet article.


Le chauffe-eau solaire : fonctionnement et économies

Un chauffe-eau solaire fonctionne sur un principe simple : l’eau d’un ballon solaire (qui peut se situer sur le toit ou à l’intérieur de la maison, tout dépend du type de modèle choisi) est chauffée par un circuit fermé comportant un liquide caloporteur brûlant, liquide qui est chauffé au cours de sa circulation à travers des panneaux solaires thermiques (installés sur le toit ou dans le jardin ou ailleurs). Ceci permet de réchauffer l’eau chaude sanitaire ou l’eau de chauffage de la maison. Ce système n’est pas suffisant. Il faut en effet maintenir une énergie productrice de chaleur classique : le bois, le fioul ou le gaz. Cependant, le solaire permet d’économiser en moyenne 50% sur vos factures d’énergie, selon votre climat et les caractéristiques de votre maison, mais aussi selon la qualité de votre installation.

Différents types d’appoints, pilotés par le « régulateur »

On peut tout d’abord penser à une installation d’appoint direct. Le ballon solaire (nécessairement à double serpentin) est alors chauffé par une chaudière à gaz, qui vient s’ajouter aux panneaux solaires. L’eau est censée atteindre la température souhaitée dès le ballon solaire, et être prête à circuler dans la maison.

On peut aussi penser à une installation de préchauffage. L’eau du ballon solaire (à serpentin simple) est alors uniquement préchauffée par les panneaux solaires, avant de partir dans un second ballon (à serpentin simple) qui est chauffé par une chaudière à gaz.

Il est aussi possible, mais rarement conseillé, de séparer le circuit traditionnel (chauffé au gaz) et le circuit chauffé au solaire thermique, et de « jongler » de l’un à l’autre.

Dans tous les cas, le régulateur fera office de pilote des deux énergies. Il saura quand et avec quelle force faire fonctionner la pompe du chauffe-eau solaire et/ou enclencher la chaudière à gaz. Pour choisir une des configurations, il faudra demander l’avis d’un professionnel. Nous pouvons vous mettre en contact avec eux par le biais de notre service gratuit de devis.

Votre chaudière au gaz : classique ou à condensation

Installer une chaudière à gaz est plus coûteux que d’opter pour un appoint électrique, mais l’énergie produite est moins cher. Avec le temps, c’est le choix le plus rentable. Si vous disposez déjà d’une chaudière à gaz, n’hésitez plus ! Sinon, vous pouvez choisir, pour votre installation, une chaudière à gaz traditionnelle, ou bien, et nous le conseillons vivement, une chaudière à gaz à condensation (à raccorder au gaz de ville ou à une citerne). Ce sont les chaudières à condensation les plus répandues et les plus maîtrisées. Grâce à leur technologie nouvelle (utilisation de la condensation des fumées chaudes pour chauffer l’eau de retour du circuit), ces chaudières vous feront économiser 20% à 35% d’énergie par rapport à leurs consœurs traditionnelles. Un article précis leur est consacré.