L’essentiel
Les chauffe-eaux solaires sont de plus en plus prisés par les Français, fortement soutenus par le gouvernement. Et c’est normal ! Pour le prouver, nous allons vous expliquer le principe de fonctionnement d’un système de chauffage solaire thermique. Quels mécanismes, quels matériaux sont en jeu, et pour quels résultats en termes de puissance et de rendement ?
Le chauffe-eau solaire en trois mots
Un chauffe-eau solaire, comme son nom l’indique, est un système qui utilise l’énergie du soleil (énergie gratuite, inépuisable, propre) pour capter sa chaleur et la transmettre à l’Eau Chaude Sanitaire (dans le cas d’un chauffe-eau simple) ou bien à l’ECS et à l’eau de chauffage simultanément (dans le cas d’un chauffe-eau combiné), dans le but d’effectuer des économies d’énergie substantielles.
Fonctionnement, matériel et installation
- Des panneaux solaires thermiques (fixés sur le toit, dans le jardin, ou sur un mur) contiennent des absorbeurs solaires (thermo-tubes ou capteurs vitrés) ayant pour capacité de capter la chaleur du rayonnement solaire et de la transmettre à un liquide caloporteur.
- Ce liquide caloporteur, circulant dans un réseau fermé, va aller des absorbeurs au ballon solaire (situé dans la maison ou sur le châssis du panneau solaire), endroit dans lequel il va transmettre sa chaleur à l’eau (d’ECS ou de chauffage) par l’intermédiaire de l’échangeur (serpentin en cuivre, le plus souvent).
- La circulation du liquide caloporteur est assurée soit avec assistance d’un circulateur (sorte de pompe électrique), soit sans assistance artificielle (le liquide se déplace tout seul en montant au ballon lorsqu’il est chaud et en descendant aux panneaux solaires lorsqu’il est froid). Dans le premier cas, on parle de CESI à thermosiphon et dans le second cas, on parle de CESI à circulation forcée.
- L’eau chauffée dans le ballon solaire devra recevoir un surplus de chaleur (pour les périodes peu ensoleillées et/ou les périodes de grands besoins), grâce à une énergie « conventionnelle » : soit dans le ballon solaire lui-même (configuration d’appoint intégré), soit dans un second ballon (configuration de préchauffage). Ce peut être du gaz, de l’électrique, ou encore une pompe à chaleur. Parfois, système de chauffage conventionnel et chauffage solaire son utilisés séparément (en parallèle).
- Le débit du circulateur et l’activation/désactivation de l’énergie d’appoint sont contrôlés par un petit ordinateur connecté à des sondes thermiques : c’est le régulateur, cerveau de votre système. Enfin, le vase d’expansion est la « soupape de sécurité » de votre installation, face aux dilatations du liquide.
Puissance et rendement : des résultats satisfaisants
Les chauffe-eaux solaires thermiques permettent de couvrir environ 50% des besoins en eau chaude sanitaire pour les chauffe-eaux simples, et environ 40% des besoins en eau-chaude et chauffage pour les chauffe-eaux combinés. Cela signifie un pourcentage équivalent à retirer des factures chaque mois (ce qui amortit le coût d’investissement en quelques années), et un argument de poids au moment de la revente de la maison !
L’ensoleillement, les caractéristiques de votre maison, la taille et la qualité de votre installation solaire, la température extérieur sont des déterminants de la puissance de chauffe, dont la prise en compte détermine le « rendement » (retour sur investissement). Un installateur Qualisol saura trouver le dispositif le plus adapté à votre habitat. Notez que notre site vous permet d’entrer en relation avec des professionnels Qualisol choisis pour leurs compétences, en remplissant un formulaire de devis gratuitement.