L’essentiel
Granulés, bûches, le combustible bois révèle bien des aspects sur la performance du poêle. Loin d’être un matériau basique, il existe différentes essences de bois qui ont un impact non négligeable sur l’utilisation et le fonctionnement du poêle à bois.
Pellets, bûches, bois reconstitué, plaquettes : lequel choisir ?
Le combustible bois peut être présenté sous la forme de la bûche classique à la bûche reconstituée en passant pas les pellets et les plaquettes. Mais alors comment choisir ?
Les granulés
Autrement appelés pellets (du mot anglais), les granulés sont des petits cylindres issus de la récupération des déchets du bois compactés. Grâce à leur faible humidité, leur production de chaleur est assez remarquable.
Les pellets s’achètent entre 200 à 350 euros la tonne (attention le prix en sac est supérieur au prix en vrac). Toutefois, ils sont parfois difficiles à trouver dans certaines régions.
Ils ne peuvent être utilisés qu’avec des poêles dédiés à ce mode de combustible (à l’exception du poêle mixte) qui offrent un rendement généralement supérieur.
Les plaquettes
Initialement prévues pour les chaudières automatiques des collectivités, leur usage n’est pas encore très développé pour le grand public et pour les poêles à bois. Elles proviennent en fait des différents rebuts de bois.
Le bois reconstitué
Autrement appelé briquette, le bois reconstitué ressemble aux bûches. La différence réside dans le fait qu’il est en fait composé, tout comme les plaquettes et les granulés, de rebuts de bois. L’avantage est qu’il est plus facile à trouver (sur internet ou chez les vendeurs d’appareils de chauffage au bois).
Les bûches
C’est la forme la plus connue du bois comme combustible. Les difficultés de manutention et de stockage qu’elles engendrent ont cependant favorisé l’apparition de nouvelles présentations du bois. Les bûches restent toutefois moins chères que toutes les autres avec un prix moyen de 61 €/stère (le prix varie en fonction des régions).
Conseils sur l’utilisation du bois
Un conseil, toujours utiliser du bois sec pour optimiser le rendement du poêle. En effet, le bois sec est le garant d’une bonne combustion, d’une moindre consommation de combustible, ainsi que d’une moindre émission de polluants.
L’utilisation de bois traité est à proscrire absolument. La combustion de ce type de bois rejette des particules extrêmement polluantes et nocives.
Enfin, on préfèrera les bois feuillus tels le chêne, le hêtre, les arbres fruitiers au bois résineux qui, malgré une montée en température rapide, causent souvent un encrassement des conduits plus important.