L’essentiel
D’un point de vue technique, les constructeurs semblent aujourd’hui disposer de modèles satisfaisants susceptibles de s’imposer sur le marché de la mobilité. Pourtant, de nombreux enjeux sont encore ouverts et font naître bon nombre d’interrogations. Parmi celles-ci, il y a tout d’abord le prix des modèles électriques, souvent dénoncé comme trop élevé. Pour bien appréhender ce prix, il faut également mesurer les économies réelles permises par l’usage d’une voiture électrique. Enfin, les questions d’autonomie et de recharge demeurent des problématiques en évolution constante et très rapide où l’innovation et l’inventivité continuent de rivaliser.
La question n°1 : le prix des modèles
Force est de constater qu’aujourd’hui, la principale réticence de l’opinion publique face aux voitures électriques réside dans le prix des modèles présentés. Bien plus chères que leurs concurrentes thermiques, les électriques pâtissent de ce surcoût et ne s’imposeront cette année que pour les flottes d’entreprise ou les commandes publiques. Cependant, ce prix s’explique par la précocité du marché de la voiture électrique : les investissements massifs en R&D, le manque d’économies d’échelle dans des productions à petite échelle se répercutent naturellement sur les prix.
Voir à ce sujet le l’article sur le prix des voitures électriques
Un oubli récurrent : les économies permises par une voiture électrique
On entend sans cesse des critiques concernant le prix de la voiture électrique qui déconnecterait la problématique environnementale d’une partie de la population. Mais ce que l’on oublie souvent de rajouter c’est que l’utilisation d’une voiture électrique engendre de nombreuses économies. Un prix au kilomètre bien moindre, un entretien quasi-nul, des assurances moins chères et un prix de revente plus élevé font de la voiture électrique un investissement de long terme rentable et accessible.
Pour plus de détail sur ce point, voir l’article sur les économies permises par les voitures électriques
L’autonomie, une crainte aujourd’hui révolue
Longtemps, la voiture électrique a été condamnée à rester au placard compte tenu de son autonomie trop faible. Aujourd’hui, force est de constater que cet état de fait est dépassé. L’autonomie des modèles électriques s’est considérablement améliorée. En outre, ce problème de l’autonomie des véhicules semble amenée à être pensé dans les termes nouveaux de la mobilité du XXIᵉ siècle. Une organisation originale segmentée du marché de la mobilité est à imaginer dans les années à venir. Avec elle, c’est toute l’approche de l’autonomie qu’il faut revoir.
Voir l’article sur l’autonomie des voitures électriques
La recharge, une crainte de la panne sèche sans fondement
Les voitures électriques pâtissent encore face à leurs concurrentes de la crainte, de moins en moins fondée, suscitée par les besoins de rechargement des batteries. Or, depuis 2009, le gouvernement a lancé un vaste programme de développement des points de charge. Et les choses vont bien plus vite qu’on ne le pense ! Ainsi, Total a inauguré début 2011 sa première borne de rechargement rapide en station-service. De plus, la voiture électrique semble amenée à être surtout utilisée pour des trajets courts en milieu urbain ou entre lieu de travail et domicile. Dès lors, les bornes en garage privé se multiplieront, elles aussi, et garantiront les possibilités de recharge des véhicules.
Pour en savoir plus au sujet de la recharge, voir l’article : recharger sa voiture électrique