L’essentiel
Les poêles-chaudières sont de plus en plus appréciés pour leur simplicité d’utilisation, leur convivialité et désormais leur rendement élevé. Les poêles ont bien changé depuis leur invention. Penchons-nous sur le fonctionnement, les avantages et autres inconvénients, ainsi que les modalités d’achat de ce type de poêle.
Le poêle-chaudière
Un poêle est un foyer clos dans lequel on enferme du combustible (bûches, pellets, charbon) afin de le brûler. La combustion va permettre de chauffer la pièce par rayonnement et convection grâce aux parois très chaudes de la machine, mais aussi de chauffer de l’eau grâce à un bouilleur intégré (avec possibilité d’ajouter un ballon tampon, ce qui est toujours conseillé).
Les fumées créées par la combustion sont évacuées par un conduit, qui lui aussi participe à la chauffe de la pièce. L’appareil a souvent un foyer en fonte ou en acier pour plus d’inertie de la chaleur : une fois le combustible consommé, le poêle continue à chauffer jusqu’au refroidissement total. On régule la chaleur produite par l’ajout de combustible et par les entrées d’air. Les 80-85% de rendement thermique sont facilement atteints avec ce genre de chaudière.
Poêles-chaudières bois, granulés, bûches…
- D’abord, on peut distinguer les poêles selon leur combustible : il existe des poêles à bûches, à granulés (ou « pellets »), à charbon ou mixtes (utilisant des pellets/bûches ou des bûches/charbon). Choisir un poêle, c’est tenir compte des contraintes dues au combustible. Un poêle polycombustible (c’est-à-dire mixte) permet de s’adapter à plusieurs combustibles.
- Ensuite, différents matériaux sont utilisés dans la conception : la fonte est lourde et lente à chauffer, mais permet de garder longtemps une chaleur puissante. L’acier est plus léger et chauffe vite, mais se refroidie aussi plus vite. Enfin, les poêles en faïence ou en briques réfractaires ont l’avantage de diffuser une chaleur douce et durable.
- Enfin, l’usage du poêle est déterminant : on trouve des petits poêles destinés à chauffer la pièce ou une simple cuisinière, d’autres plus gros (ceux qui nous intéressent) servent à chauffer l’eau du réseau de chauffage central. On peut même envisager d’ajouter au poêle des conduits souples pour acheminer de l’air chaud.
Choix, achat et installation du poêle
Les poêles sont peu coûteux : entre 300 et 2 000 € environ, selon la gamme. Un achat réussi va de pair avec une puissance adaptée de l’appareil à votre maison (nombre de radiateurs, isolation, etc.). L’autonomie, le design et le poêle ergonomique forment le second critère. Dans la mesure du possible, cherchez le label Flamme Verte qui donne droit à des aides. Et surtout, pensez à prendre un appareil éligible pour le crédit d’impôt.
Tous les grands fabricants sont présents : Lotus, mais aussi Wanders, Godin, Deville, ou encore A.R.C.O. Notre site vous permet d’ailleurs d’être mis en contact avec des professionnels, ou encore d’obtenir un devis complet.