Ce qu’il faut savoir sur l’isolation thermique

L’essentiel
Vos factures d’électricité ne cessent d’augmenter et vous avez toujours froid chez vous ? L’été, votre logement se transforme en fournaise, et à l’inverse : vous en avez assez de chauffer l’extérieur tout l’hiver ? Quand une maison ou un appartement devient inconfortable ou humide, que le confort acoustique est inexistant, des travaux s’imposent.
Vous l’aurez compris : l’isolation thermique et phonique est essentielle pour une habitation saine et agréable. En plus, vous ferez d’une pierre deux coups en réalisant des économies d’énergie importantes (et avec le prix de l’électricité et du gaz, ça serait dommage de cracher dans la soupe).
Pourquoi certains logements sont-ils mal isolés ? On ne va pas se mentir : c’est essentiellement parce qu’ils sont vieux. Avant les années 70, il n’existait aucune loi forçant les constructeurs à créer des bâtiments performants : il a fallu attendre le premier choc pétrolier pour que l’on commence à parler économies d’énergies (fossiles à l’époque).
Ensuite, les exigences du gouvernement sur le sujet sont allées crescendo. Par exemple, les dernières réglementations thermiques RT 2005, RT 2012 et RT 2020 imposent des normes strictes en termes d’isolation sur les logements neufs.
En revanche, un logement construit antérieurement à ces normes risque d’être peu performant sur le plan énergétique. Ce qui signifie, comme vous vous en doutez, qu’il faudra l’isoler.
Si vous venez d’acquérir une charmante bâtisse de caractère ou un appartement un peu désuet, mais que l’effet frigo l’hiver et grille-pain l’été vous rebute, pas de panique. Choix des matériaux isolants, points sensibles aux déperditions de chaleur, optimisation de l’isolation, aides financières : on vous dit tout sur les bonnes pratiques à adopter pour avoir enfin le confort thermique que vous méritez chez vous.
Quelle façade isoler en priorité ?
Cette question revient souvent chez les particuliers qui souhaitent la meilleure isolation possible pour leur habitation. Et il est bien normal de se la poser : qui voudrait se casser la tête à passer des mois sur des travaux d’isolation pour finalement se rendre compte que les économies d’énergie réalisées sont minimes ?
Au regard de l’investissement que cela demande, un particulier qui entreprend ces travaux cherchera d’abord la performance. Avant même de se pencher sur les isolants, il est de bon ton d’identifier les zones à risque où l’isolation est essentielle.
Quels sont les deux endroits à isoler en premier afin de limiter les déperditions thermiques dans une maison ?
Vous voulez isoler, mais aussi en avoir pour votre argent ? Entre la toiture, les combles, les murs et les portes, on est souvent un peu perdus quand il s’agit de sélectionner les points sensibles d’une maison. Surtout qu’ils ne sont pas toujours ceux qu’on soupçonne.
Si vous croyez que les déperditions de chaleur dans votre logement viennent de vos portes ou de vos fenêtres, cette étude de l’ADEME va sûrement bousculer vos idées reçues. Selon l’agence de la transition écologique, une maison construite avant 1974 (le fameux choc pétrolier, donc) perd 25 à 30 % de sa chaleur par le toit. Logique, puisque la chaleur produite a tendance à monter, donc à s’échapper par le haut.
L’isolation de votre toiture est donc une priorité absolue. Le toit terrasse en particulier, omniprésent sur les maisons modernes, est soumis à des contraintes climatiques importantes. Une isolation haute performance est alors nécessaire et implique la pose d’un pare-vapeur. A l’inverse, la toiture d’une véranda devra être équipée d’une isolation résistante à la chaleur si vous ne voulez pas finir grillé ! Enfin, ne négligez pas les pertes de chaleur engendrées par les combles perdus.
Les autres zones à isoler dans un logement
De manière générale, isoler sa toiture est une excellente pratique écologique et économique : non seulement il s’agit de l’opération la plus rentable qui soit pour faire des économies d’électricité, mais ces travaux sont aussi moins coûteux que l’isolation des murs. Ces derniers sont toutefois responsables de 20 à 25 % des zones de fuites d’air : vous n’y échapperez pas, isoler vos murs extérieurs est la seconde priorité dans votre to do list travaux. Viennent ensuite :
- Les zones de fuites d’air et d’air renouvelé représentent 20 à 25 % des déperditions de chaleur.
- Les fenêtres et les portes sont responsables de 10 à 15 % des déperditions de chaleur. En phase avec les normes RT2005 et RT2012, choisissez des vitrages haute performance comme le double vitrage, voire du triple vitrage. Ils présentent d’excellentes qualités thermique pour les volets et les portes fenêtres. Les portes de l’entrée et du garage doivent être équipées de joints en mousse de polyuréthane afin de limiter les entrées d’air froid.
- Le plancher concerne 7 à 10 % des déperditions de chaleur. Ces dernières sont plus importantes si les planchers se situent au sous-sol, sur vide sanitaire ou sur terre plein : leurs performances devront alors être renforcées.
Bon à savoir : les zones de fuites d’air, ces gaspilleurs d’énergie insoupçonnés
Les zones de fuites d’air sont les éternelles impunies de l’inconfort thermique. Elles sont responsables de 20 à 25 % des déperditions de chaleur dans les logements français. Pourtant, un simple calfeutrage au silicone ou au polyuréthane suffisent pour considérablement baisser votre facture d’énergie. Alors prenez le temps de surveiller les éventuelles infiltrations d’air indésirables dans les conduits de ventilation, de canalisation et la hotte de la cuisinière. Soyez également attentif aux éventuelles fissures dans la maçonnerie et colmatez-les. Ces travaux mineurs coûtent une bouchée de pain, quelques minutes, et c’est tout bénef’ pour vous !
Isolation : le point sur les techniques et les matériaux isolants

Maintenant que les points sensibles aux déperditions thermiques sont globalement identifiés, la seconde étape consiste à définir les isolants les plus appropriés. En la matière, vous avez de nombreux choix. On les regroupe en trois catégories :
- Les matériaux d’isolation organiques, végétaux ou animaux (laine, coton, liège, etc) sont réputés comme étant les plus écologiques.
- Les matériaux d’isolation d’origine minérale tels que la laine de verre sont également des options naturelles, mais pas toujours très écologiques.
- Les matériaux d’isolation synthétiques tels que le polyuréthane sont plus résistants face aux mites, mais étant issus de la pétrochimie, leur impact environnemental est assez important. Oubliez cette option si vous vous lancez dans l’écoconstruction.
Bon à savoir : le panneau isolant, le roi de l’isolation thermique ?
A quoi ressemble un matériau isolant ? Si ce dernier peut être acheté en vrac (granulés de liège, ouate de cellulose), une grande partie des isolants disponibles sur le marché se présente sous la forme de rouleaux ou de panneaux. Les panneaux isolants sont plus faciles à poser et leurs propriétés thermiques sont en général meilleures qu’un isolant en vrac.
Cependant, attention de ne pas le sélectionner n’importe comment ! L’indicateur R est présent sur l’emballage des produits portant le logo ACERMI (Association pour la Certification des Matériaux Isolants). Il vous aidera à savoir si l’article est un panneau isolant de bonne qualité. Cette lettre définit l’épaisseur et la conductivité thermique de votre panneau isolant. Plus le R est élevé, puis l’isolant résiste aux variations de chaleur et la diffusera dans toute la pièce.
1. Les matériaux d’isolation organiques
D’origine animale ou végétale, ces isolants écologiques ont en général une durée de vie bien supérieure aux matériaux synthétiques.
L’isolation en laine de mouton, idéale pour les régions froides
Polyvalente et biosourcée, la laine de mouton peut être utilisée pour isoler n’importe quelle surface durant 50 ans. En altitude, elle vous tient chaud toute l’année.
Ses avantages : excellent isolant thermique, la laine animale doit être utilisée en région sèche et froide. Renouvelable et compostable, elle bénéficie d’une bonne résistance au feu.
Ses inconvénients : inconfortable en cas de fortes chaleurs, la laine de mouton absorbe l’humidité, ce qui pour le long terme peut constituer un problème (dégradation des structures par gonflement). Sa vulnérabilité face aux mites et au feu peut facilement être contrée, mais cela nécessite des traitements chimiques.
La laine de coton, une alternative naturelle à la laine de verre
La laine de coton est l’alternative biosourcée à la laine de verre, cette dernière étant plus communément utilisée. Plus chère, elle est également plus durable et plus performante, puisqu’ elle assure un confort thermique optimal de votre maison jusqu’à 50 ans. Vous pouvez acheter ce matériau recyclé, en panneaux ou en vrac.
Ses avantages : La laine de coton possède un temps de déphasage assez élevé (9h), ce qui lui permet de lutter contre la chaleur en été et de la garder en hiver.
Ses inconvénients : ce matériau peut se tasser avec le temps et peut s’avérer putrescible en cas d’exposition prolongée à l’humidité.
Le liège expansé, pour associer confort phonique et thermique
Le liège est un matériau naturel et renouvelable qui possède des propriétés isolantes exceptionnelles. Le liège expansé est fabriqué à partir de granules de liège compressées à haute température, sans adjonction de liants. Il est souvent vendu en panneaux de 120 à 150 mm d’épaisseur.
Ses avantages : Il est résistant à l’humidité, aux insectes et aux moisissures. Son caractère imputrescible le fait durer sur une centaine d’années. Il laisse respirer une façade en pierre, et le confort acoustique incomparable qu’il offre en fait le matériau 2 en 1 idéal pour une isolation phonique et thermique de qualité.
Ses inconvénients : Son coût élevé ne le rend pas accessible à tous. De plus, le piège possède une résistance au feu très moyenne.
L’isolation en chanvre, la meilleure option naturelle contre les rongeurs
Votre logement est envahi par les nuisibles qui grignotent l’intérieur de vos murs ? Si vous devez refaire votre isolation, faites d’une pierre deux coups en optant pour des panneaux isolants en chanvre.
Ses avantages : Il s’agit de la seule matière naturelle qui repousse les animaux. Parfait pour isoler un mur ou un toit, le chanvre permet un très bon déphasage : en été, il vous permet de garder votre maison bien fraîche !
Ses inconvénients : La fibre de chanvre est une matière qui se tasse facilement. Pour éviter cette contrainte, choisissez-la en rouleaux ou en panneaux !
La laine et la fibre de bois : une isolation efficace contre la chaleur
Si vous vivez dans une région chaude et sèche, choisir une isolation en bois est l’option idéale, qu’il s’agisse de fibre de bois ou de laine de bois. Obtenu à partir du rabotage ou du défibrage du bois, ce matériau peut se présenter en vrac (à souffler) ou sous la forme de panneaux rigides ou semi-rigides. Dans le cas de la fibre de bois, le matériau principal est mélangé à un liant (maïs, coton, polyester…).
Ses avantages : Naturel, le bois offre de très bonnes performances en termes d’isolation thermique. Cette solution est souvent utilisée pour isoler des maisons à ossature bois.
Ses inconvénients : le bois est sensible à l’humidité. Privilégiez-le uniquement si vous vivez dans une région à climat sec, voire aride. Par ailleurs, il s’agit d’un matériau adoré des rongeurs. La laine de bois est également très inflammable.
2. Les matériaux d’isolation d’origine minérale
Les isolants minéraux sont en général polyvalents. D’origine naturelle, ils sont nettement plus économiques que les matériaux d’isolation d’origine animale ou végétale, tout en étant plus écologiques que les isolants synthétiques. Ils sont efficaces pour une isolation à moyen terme.
La laine de verre, le meilleur rapport qualité-prix
Les panneaux isolants en laine de verre sont fabriqués à partir de verre et de sable recyclés. panneau ou rouleau, la laine de verre isole l’ensemble de la maison avec une efficacité redoutable en hiver. Bon marché, la laine de verre est l’amie des petits porte-monnaies en recherche d’un bon confort thermique.
Ses avantages : La laine de verre offre de belles performances en hiver pour une somme modique. Assez résistante à l’humidité, elle ne dégage pas de fumées toxiques en cas d’incendie.
Ses inconvénients : Ses performances sont en revanche moindres en été, à cause d’un déphasage thermique plus long. Sa pose dégage une poussière fibreuses qui peut irriter les yeux et les voies respiratoires. Par ailleurs, ce matériau commence à moisir au bout de 20 ans : il faudra alors refaire l’isolation.
La laine de roche, pour une isolation solide
La laine de roche est fabriquée par la fusion à très haute température de basalte et de matières premières recyclées. Ce matériau est très populaire en France, et utilisé dans la plupart des travaux d’isolation.
Ses avantages : imputrescible, ininflammable et résistante au tassement, la laine de roche est un peu le Hercule de l’isolation. Elle est disponible en panneaux, en rouleaux ou en flocons : elle s’adapte donc à tous types de travaux tout en offrant de belles performances.
Ses inconvénients : néfaste pour le système respiratoire, la laine de roche est dangereuse pour la santé lorsqu’elle est associée à une VMC. Non recyclable, elle est peu écologique. Évitez d’utiliser ce matériau pour isoler des pièces de vie, en particulier si vous avez de jeunes enfants ou des personnes fragiles chez vous.
3. Les isolants synthétiques
Les isolants synthétiques sont fabriqués à partir de matières issues de la pétrochimie. Le principal avantage des matériaux d’isolation synthétiques est leur prix. Non biodégradables, ils sont résistants au temps, aux parasites et aux moisissures, mais leur bilan carbone peut être assez élevé.
Le polystyrène, économique et léger
Extrudé ou expansé, le polystyrène est l’isolant le plus léger qui soit. Il est fabriqué à partir de billes de styrène auxquelles est ajouté un agent d’expansion et de la vapeur d’eau (expansé) ou du gaz comme le dioxyde de carbone (extrudé).
Ses avantages : Peu coûteux, il offre de bonnes performances thermiques sur le court terme et résiste bien à l’humidité, au froid et à la chaleur.
Ses inconvénients : Peu écologique, l’isolant en polystyrène se tasse avec le temps. Par ailleurs, il ne s’emploie que sur des surfaces planes. Sensible aux incendies, les performances phoniques de ce type de matériaux sont souvent médiocres.
Le polyuréthane, facile à poser
En panneaux ou en mousse, le polyuréthane est l’un des modes d’isolation les plus connus du marché. Il est composé de polyols, de méthylène (dérivé du pétrole), d’agents gonflants et d’additifs. Très facile à mettre en place, l’isolation en polyuréthane est connue de tous les artisans.
Ses avantages : Son excellent pouvoir isolant en fait un matériau de choix pour les régions humides. Imputrescible et robuste, sa durée de vie peut dépasser 50 ans.
Ses inconvénients : Les panneaux ou la mousse de polyuréthane ont un impact carbone considérable, en plus d’être chers. De plus, ils sont inadaptés aux bâtis anciens et leur faible résistance au feu. De plus, leur mauvais comportement face à la chaleur fait des isolants en polyuréthane un mauvais choix si vous vivez dans un milieu aride.
Bon à savoir : quel est le meilleur isolant pour une maison ancienne ?
Beaucoup plus charmantes et moins chères que les maisons neuves, les maisons anciennes ont tout pour séduire. Rénover est un choix écologique qui limite l’artificialisation des terres. Toutefois, le point faible des anciennes bâtisses est bien souvent l’humidité.
Il est nécessaire d’adopter des méthodes particulières d’isolation si vous ne voulez pas retrouver l’automne dans votre cuisine ou dans votre chambre à coucher. Même si les murs sont épais, ils peuvent laisser passer l’air et être à l’origine de déperditions thermiques considérables. Voici quelques conseils pour que vos travaux n’altèrent pas l’apparence de votre maison :
- Pour préserver le charme des murs intérieurs de votre maison ancienne, privilégiez l’isolation des murs par l’extérieur.
- La ouate de cellulose ou le liège expansé sont des isolants qui lutteront efficacement contre d’importants problèmes d’humidité.
- Si la bâtisse dispose déjà d’une isolation qui commence à dater, la pose d’isolants minces semble tout à fait indiquée. Ils viendront compléter d’anciens panneaux isolants et amélioreront les performances énergétiques du logement.
- Le survitrage est également une option intéressante pour pallier une isolation modérément efficace, sans changer de fenêtres.
Les autres méthodes d’isolation thermique
D’autres techniques peuvent venir compléter les propriétés des isolants. Parmi les plus utilisées, on distingue :
- Le pare-vapeur : cet écran souple de protection s’applique sur les façades intérieures d’un logement. Utilisé à titre préventif en complément d’un isolant, il combat l’humidité dans les murs, la toiture et les isolants. Il est plutôt réservé aux bâtisses mal ventilées.
- La méthode Sarking : elle consiste à fixer un isolant sous la toiture de manière homogène afin d’éviter les ponts thermiques. Cette méthode est recommandée pour les toitures inclinées.
- La pose d’un enduit isolant peut booster l’efficacité de l’isolation de vos murs sans toutefois s’y substituer. sous forme de torchis, de crépis ou encore de peinture isolante.
- L’ajout d’un bardage est une solution intéressante si vous avez acquis une maison dont l’apparence extérieure et l’isolation thermique laissent à désirer. En bois, en acier, en ardoise ou en PVC, ce revêtement vient habiller la maison par l’extérieur.
Isolation : budget et aides au financement

Le prix est un facteur important qui viendra peser sur vos décisions. Quel budget pour isoler sa maison ? Ces travaux d’isolation seront-ils rentables ? Les économies futures valent-elles vraiment le coup de se casser la tête ? Il est tout à fait légitime de se poser ces questions. Car même si les avantages écologiques à isoler son logement sont indéniables, il est normal de ne pas vouloir y laisser des plumes niveau finances.
Les astuces pour anticiper le prix de vos travaux d’isolation
Le budget consacré à l’isolation s’établit d’abord en fonction des matériaux retenus et de la surface du logement. On estime qu’il représente entre 2 et 4% de l’enveloppe dédiée à la construction. Qu’il s’agisse d’un bâtiment neuf ou d’une rénovation, voici quelques astuces pour y voir plus clair sur la note à venir.
- Identifiez les travaux à mener : De quand date votre maison ? Y a-t-il déjà des panneaux isolants dans les murs ? Avez-vous besoin d’isoler vos combles, ou au contraire votre toiture est-elle déjà performante d’un point de vue énergétique ? N’hésitez pas à faire appel à un expert pour estimer l’ampleur des tâches à réaliser.
- Si vous souhaitez réaliser votre isolation vous-même, listez tous les travaux nécessaires dans un carnet et calculez d’ores et déjà la nature et la taille des surfaces à isoler. Mesurer vos surfaces vous permettra d’y voir plus clair sur la quantité de matériaux isolants nécessaire.
- Listez les outils dont vous aurez besoin pour réaliser vos travaux d’isolation et comptez leurs prix dans votre budget total.
- Si vous entreprenez de faire réaliser vos travaux par un professionnel, sachez que la plupart d’entre eux élaborent des devis gratuits. Vous vous ferez ainsi une idée du prix de l’isolation pour votre maison.
- Évitez d’entreprendre ces travaux en plusieurs fois pour échelonner les paiements : il sera toujours plus rentable de tout faire réaliser d’un coup, et les aides financières à la rénovation énergétique devraient vous donner un sérieux coup de pouce.
Quelles sont les aides à la rénovation énergétique ?
Vous cherchez un coup de pouce financier pour vos travaux d’isolation ? Accessibles aux propriétaires, les aides à la rénovation énergétique sont aujourd’hui assez variées, ce qui permet également aux ménages aux revenus modestes d’entreprendre ce genre de travaux.
MaPrimeRénov’ : comment ça marche ?
Dans le cadre de la transition énergétique, le gouvernement a mis en place un crédit d’impôt. Cette aide financière baptisée MaPrimeRénov’ est calculée en fonction de vos revenus ainsi que du gain écologique de vos travaux. Votre logement doit être construit depuis plus de 15 ans pour en bénéficier.
Vous avez du mal à y voir clair dans vos futurs travaux ? Dans la même idée, MaPrimeRénov’ Sérénité est un dispositif disponible pour les ménages les plus modestes. Vous bénéficierez à la fois de conseils mais aussi d’une aide financière plus importante pour la rénovation énergétique de votre logement.
Notez que l’entreprise à laquelle vous ferez appel doit obligatoirement être certifiée RGE (reconnu garant de l’environnement).
L’éco-prêt à taux zéro
Cependant, il arrive que nos économies ne soient pas suffisantes pour faire face au prix des travaux. Financer une isolation complète, même partiellement, n’est pas accessible à tout le monde.
Vous pouvez alors choisir de contracter un prêt (jusqu’à 50 000 euros) sans payer d’intérêts afin de financer l’isolation de votre maison. L’Éco-prêt à taux zéro est accordé aux particuliers sans condition de ressource, ainsi qu’à certains professionnels.
Le dispositif coup de pouce économies d’énergie
La prime Coup de pouce vous permet d’accéder à des primes pour la rénovation globale, l’isolation ou le changement du système de chauffage de votre logement. La somme distribuée dépend de vos ressources.
D’autres aides sont également à votre disposition :
- Le chèque énergie, de 76 à 277 euros par an
- une TVA à taux réduit, applicable sur les travaux réalisés par des professionnels
- des crédits d’impôt de 15 ou 25 % du montant total en fonction des matériaux et des équipements choisis.