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Construction en bois : quel est le coût global ?

maison en bois

Les coûts relatifs au cycle de vie d’une maison surpassent largement le coût de construction. Cette notion de « coût global » permet de considérer les implications économiques et écologiques d’un ouvrage sur le long terme, et d’optimiser finalement les coûts pour le propriétaire. Dans cette logique, le bois s’impose comme un matériau de choix pour la construction de maisons pérennes et économes.

Comme l’explique Robert Eriani de la société Pobi sur le site Bois.com :

« L’ossature en bois conforme aux exigences de performances et à la réglementation se caractérise par l’absence de ponts thermiques*, qui constituent 30% des déperditions d’une maison maçonnée. De nombreuses études ont prouvé que la maison en bois, plus performante énergétiquement, permet des économies de chauffage substantielles. Résultat : dès qu’on raisonne sur le moyen et le long terme, la maison en bois est plus économique. »

Qu’est-ce que le coût global d’une construction ?

Définition du coût global

Le coût global prend en considération tout le cycle de vie d’un ouvrage, de sa construction, en passant par son exploitation et sa maintenance, et jusqu’à sa fin de vie.

Plus concrètement, il s’agit de calculer les dépenses liées à chaque étape du cycle de vie :

  • La construction inclut les études, la conception, le foncier, la main d’œuvre, les matériaux (extraction, transport, fabrication…) et les équipements ;
  • L’exploitation englobe toutes les dépenses liées au chauffage, à l’électricité, à l’entretien… ;
  • La maintenance caractérise tous les travaux de rénovation et de réhabilitation ;
  • La fin de vie correspond à la démolition ou au démontage du bâtiment et au réemploi des matériaux.

Formule de calcul du coût global

Coût de construction + coût d’exploitation + coût de maintenance + coût gestion de la fin de vie = coût global

Pour faciliter vos calculs, le gouvernement propose un outil en ligne intégrant tous ces paramètres pour définir le coût global d’un projet de construction.

Coût d’investissement VS coût global

Sur une période de 30 ans, le coût d’investissement est estimé à seulement 25 % du coût global. Les 75 % restants correspondent aux coûts « différés », à savoir l’exploitation, la maintenance et la gestion de la fin de vie d’une construction, répartis schématiquement comme suit :

  • 30 à 35 % pour le fonctionnement ;
  • 30 à 35 % pour la maintenance ;
  • 5 à 10 % pour la fin de vie.

Comment optimiser le coût global d’une maison ?

Penser en termes de coût global en amont de la construction permet d’optimiser les coûts sur le long terme :

  • Dès la conception, choisir des matériaux durables permettra d’assurer la longévité de la maison. Pour aller plus loin, des matériaux recyclables permettront même de limiter l’impact économique et écologique de l’habitat arrivé en fin de vie ;
  • Orienter la maison et répartir les ouvertures dans une logique bioclimatique réduira considérablement les dépenses de chauffage. Parallèlement, installer des équipements de production d’énergie renouvelable (comme des panneaux solaires) limitera la consommation d’électricité.

Le choix du bois dans une logique de coût global

Renouvelable, recyclable, durable, isolant, le bois nécessite également peu d’entretien, en parfaite adéquation avec la notion de coût global.

Bien que le prix du bois soit (momentanément) plus important par rapport à un matériau traditionnel, les économies sont réelles sur le long terme :

  • La technique de construction en bois nécessite une main d’œuvre et un outillage réduit pour un chantier propre et rapide. Les coûts de construction sont donc réduits en conséquence ;
  • 12 fois plus isolant que le béton, le bois permet également de réguler naturellement la température et l’humidité intérieure, autant de dépenses réduites en chauffage ;
  • La durée de vie des maisons en bois est à ce jour estimée à 400 ans ;
  • Lors des travaux de rénovation ou de réhabilitation, une maison en bois peut être modifiée, démontée et déplacée simplement, rapidement, à moindre coût et sans générer de déchet ;
  • Au moment de la déconstruction, le bois pourra être réutilisé ou recyclé.

En somme, le prix d’une maison en bois ne se résume pas au matériau. D’un point de vue global et à long terme, le bois représente une solution économique et écologique de choix.

A retenir sur la notion de coût global dans la construction en bois

Un projet de construction se conçoit dans sa globalité. C’est là qu’entre en compte la notion de coût global incluant les coûts à court, moyen et long terme, les coûts directs et indirects, aussi bien tangibles qu’immatériels.

Dans cette optique, concevoir une maison bioclimatique, opter pour des matériaux durables et recyclables à l’image du bois et opter pour des équipements innovants permet finalement de réaliser un habitat pérenne et économe sur le long terme.

Au même titre que l’argument économique, le critère écologique revêt son importance. Une ressource renouvelable et durable, un chantier zéro déchet, une consommation d’énergie réduite… La maison en bois conçue dans une logique de coût global minimise finalement son impact sur l’environnement et s’inscrit dans une démarche écoresponsable, pour mieux faire face aux enjeux futurs.

Les coûts relatifs au cycle de vie d’une maison surpassent largement le coût de construction. Cette notion de « coût global » permet de considérer les implications économiques et écologiques d’un ouvrage sur le long terme, et d’optimiser finalement les coûts pour le propriétaire. Dans cette logique, le bois s’impose comme un matériau de choix pour la construction de maisons pérennes et économes.

Comme l’explique Robert Eriani de la société Pobi sur le site Bois.com :

L’ossature en bois conforme aux exigences de performances et à la réglementation se caractérise par l’absence de ponts thermiques*, qui constituent 30% des déperditions d’une maison maçonnée. De nombreuses études ont prouvé que la maison en bois, plus performante énergétiquement, permet des économies de chauffage substantielles. Résultat : dès qu’on raisonne sur le moyen et le long terme, la maison en bois est plus économique.

Qu’est-ce que le coût global d’une construction ?

Définition du coût global

Le coût global prend en considération tout le cycle de vie d’un ouvrage, de sa construction, en passant par son exploitation et sa maintenance, et jusqu’à sa fin de vie.

Plus concrètement, il s’agit de calculer les dépenses liées à chaque étape du cycle de vie :

  • La construction inclut les études, la conception, le foncier, la main d’œuvre, les matériaux (extraction, transport, fabrication…) et les équipements ;
  • L’exploitation englobe toutes les dépenses liées au chauffage, à l’électricité, à l’entretien… ;
  • La maintenance caractérise tous les travaux de rénovation et de réhabilitation ;
  • La fin de vie correspond à la démolition ou au démontage du bâtiment et au réemploi des matériaux.

Formule de calcul du coût global

Coût de construction + coût d’exploitation + coût de maintenance + coût gestion de la fin de vie = coût global

Pour faciliter vos calculs, le gouvernement propose un outil en ligne intégrant tous ces paramètres pour définir le coût global d’un projet de construction.

Coût d’investissement VS coût global

Sur une période de 30 ans, le coût d’investissement est estimé à seulement 25 % du coût global. Les 75 % restants correspondent aux coûts « différés », à savoir l’exploitation, la maintenance et la gestion de la fin de vie d’une construction, répartis schématiquement comme suit :

  • 30 à 35 % pour le fonctionnement ;
  • 30 à 35 % pour la maintenance ;
  • 5 à 10 % pour la fin de vie.

Comment optimiser le coût global d’une maison ?

Penser en termes de coût global en amont de la construction permet d’optimiser les coûts sur le long terme :

  • Dès la conception, choisir des matériaux durables permettra d’assurer la longévité de la maison. Pour aller plus loin, des matériaux recyclables permettront même de limiter l’impact économique et écologique de l’habitat arrivé en fin de vie ;
  • Orienter la maison et répartir les ouvertures dans une logique bioclimatique réduira considérablement les dépenses de chauffage. Parallèlement, installer des équipements de production d’énergie renouvelable (comme des panneaux solaires) limitera la consommation d’électricité.

Le choix du bois dans une logique de coût global

Renouvelable, recyclable, durable, isolant, le bois nécessite également peu d’entretien, en parfaite adéquation avec la notion de coût global.

Bien que le prix du bois soit (momentanément) plus important par rapport à un matériau traditionnel, les économies sont réelles sur le long terme :

  • La technique de construction en bois nécessite une main d’œuvre et un outillage réduit pour un chantier propre et rapide. Les coûts de construction sont donc réduits en conséquence ;
  • 12 fois plus isolant que le béton, le bois permet également de réguler naturellement la température et l’humidité intérieure, autant de dépenses réduites en chauffage ;
  • La durée de vie des maisons en bois est à ce jour estimée à 400 ans ;
  • Lors des travaux de rénovation ou de réhabilitation, une maison en bois peut être modifiée, démontée et déplacée simplement, rapidement, à moindre coût et sans générer de déchet ;
  • Au moment de la déconstruction, le bois pourra être réutilisé ou recyclé.

En somme, le prix d’une maison en bois ne se résume pas au matériau. D’un point de vue global et à long terme, le bois représente une solution économique et écologique de choix.

A retenir sur la notion de coût global dans la construction en bois

Un projet de construction se conçoit dans sa globalité. C’est là qu’entre en compte la notion de coût global incluant les coûts à court, moyen et long terme, les coûts directs et indirects, aussi bien tangibles qu’immatériels.

Dans cette optique, concevoir une maison bioclimatique, opter pour des matériaux durables et recyclables à l’image du bois et opter pour des équipements innovants permet finalement de réaliser un habitat pérenne et économe sur le long terme.

Au même titre que l’argument économique, le critère écologique revêt son importance. Une ressource renouvelable et durable, un chantier zéro déchet, une consommation d’énergie réduite… La maison en bois conçue dans une logique de coût global minimise finalement son impact sur l’environnement et s’inscrit dans une démarche écoresponsable, pour mieux faire face aux enjeux futurs.