Et si l’engagement environnemental s’apprenait ? C’est l’ambition derrière le Bachelor Act, une formation dédiée à celles et ceux qui veulent développer la transition écologique de demain. Une formation proposée par l’université de Cergy et l’Essec, pour aborder différemment la transition écologique.
La responsabilité des entreprises
Les questions environnementales sont de plus en plus mises en avant dans les débats. Que ce soit au niveau politique, au niveau individuel ou des entreprises, la conscience s’éveille à ces questions majeures. La jeune génération est d’autant plus concernée et préoccupée par ces notions. Chacun à son niveau doit prendre conscience de son impact sur l’environnement et des mesures qui sont possibles pour l’améliorer. Les individus cherchent à changer leur manière de consommer au quotidien tandis que les entreprises sont confrontées à la pression sociale pour changer leurs pratiques. En effet, la majorité des émissions de gaz à effet de serre provient de l’activité des entreprises.
Pour les distinguer, on les classe en trois catégories, allant du scope 1 au scope 3. Cela correspond aux émissions directes (scope 1) aux émissions indirectes liées à l’énergie (scope 2) et à tout le reste (scope 3). Cette classification permet de se rendre compte de toutes les activités responsables d’émissions de gaz à effet de serre en entreprise. Le moins que l’on puisse dire est que le travail à faire pour agir sur chacune de ces activités est considérable. Pour cela, il va falloir des personnes formées et prêtes à remanier les systèmes classiques des entreprises.
Les nouvelles formations écologiques
Le besoin est réel, il faut trouver des solutions et des personnes capables de mettre en place des stratégies et des politiques RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Face à cela, des écoles décident de trouver de nouvelles formations dédiées à ces problématiques environnementales. C’est le cas du Bachelor Act, une formation proposée par l’Essec et l’université de Cergy. Le slogan est simple ; s’engager s’apprend. L’ambition de cette nouvelle formation est de donner les compétences et les clés nécessaires aux nouvelles générations d’étudiants pour passer à l’action dans la transition écologique.
Concrètement, la formation s’adressera à des étudiants post-bac et proposera une formation en trois ans pour les former sur les questions de l’environnement via un programme varié. Du management à l’anthropologie en passant même par de la philosophie, la formation souhaite former de manière nouvelle les étudiants de demain. Autre nouveauté, la formation ne disposera d’aucun cours magistral, mais se fera via la réalisation de projets tout au long de l’année. L’enjeu est de former des jeunes à toutes les disciplines concernées par la transition écologique. Pour réussir à agir correctement, il faut avoir une vision globale et c’est cela que cherche à apporter la formation.
C’est la première formation de ce type, mais peut-être pas la dernière. Il existait déjà des formations de ce type, mais au niveau Master, on peut imaginer que cela se développe de plus en plus. Cela intervient à la suite des recommandations du rapport Jouzel, un travail dont le but était de réfléchir sur les façons d’enseigner la transition écologique dans l’enseignement supérieur. On pourrait donc voir davantage la question écologique être traitée dans des formations spécifiques dans le supérieur.